(Agence Ecofin) - Le quotidien Echourouk était absent dans plusieurs kiosques en Algérie ce 1er mai 2017, notamment dans une partie de la capitale Alger et dans les administrations. Le journal n’a pas été tiré par plusieurs imprimeries publiques situées dans l’Ouest du pays. Il s’agit notamment de la Société d’Impression d’Alger (SIA).
Selon le site d’information Tout sur l’Algérie, le quotidien arabophone Echourouk cumule auprès des imprimeries du pays une dette de 574,49 millions de dinars algériens, soit quelque 5,23 millions $. Des sources au sein de plusieurs sociétés d’impression indiquent que le journal privé n’a jamais respecté l’échéancier de payement de ses créances. En 2014, Echourouk faisait partie des journaux mis en demeure par les imprimeries publiques pour factures impayées.
Les explications du quotidien Echourouk sont données par le site web d’information Algérie1.com. Une source à la direction du journal dénonce des « pressions exercées par les autorités sur notre ligne éditoriale ». Pour elle, cette pression se traduit par le tarissement des ressources publicitaires de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep) et la décision du lundi 1er mai d’« interdire le tirage du journal ». La source précise qu’il s’agit là de « représailles » en raison de la « neutralité de notre journal durant la campagne » pour les élections législatives de ce 4 mai.