(Agence Ecofin) - Après avoir récupéré Konkola Copper Mines en 2023, Vedanta cherche à mobiliser des fonds pour y augmenter la production de cuivre. Pour y arriver, la société envisage de vendre une participation minoritaire dans Konkola et la société émiratie International Resources Holding est intéressée.
Vedanta a ouvert des discussions avec la société émiratie International Resources Holding (IRH) pour lui vendre une participation dans ses actifs de cuivre en Zambie. Selon Chris Griffith, DG de Vedanta pour les métaux de base cité par Reuters, un audit préalable est en cours et pourrait déboucher sur la vente de 30 % d’intérêts dans Konkola Copper Mines.
La sortie de Vedanta confirme l’intérêt d’IRH pour l’acquisition de nouveaux actifs de cuivre en Zambie. La société émiratie a indiqué cette année s’intéresser à des actifs miniers dans plusieurs projets africains, avec un budget de 1 milliard de dollars dédié en 2024. Elle a déjà conclu un accord en 2023 pour investir plus d’un milliard de dollars en Zambie, dans le cadre d’un partenariat avec l’État zambien à Mopani Copper Mines.
Pour Vedanta qui mentionne sans les nommer d’autres investisseurs intéressés, la vente d’une participation dans Konkola doit l’aider à lever environ 1,2 milliard de dollars. Les fonds seront investis dans cette entreprise zambienne qu’elle contrôle à 80 %, contre 20 % d’intérêts pour le gouvernement zambien. Vedanta a récupéré le contrôle des actifs de cuivre de Konkola en 2023, après plusieurs années de différends avec le gouvernement qui avait saisi Konkola en 2019 pour protester contre des investissements insuffisants de la part de Vedanta.
Pour rappel, l’entreprise du milliardaire Anil Agarwal souhaite produire annuellement 200 000 tonnes de cuivre, après la montée en puissance des opérations. Konkola Copper Mines est d’ailleurs l’un des projets phares du gouvernement zambien pour augmenter la production de cuivre tombée à des niveaux historiquement bas ces dernières années. Le deuxième producteur de cuivre du continent vise 3 millions de tonnes d’ici 2030, contre environ 700 000 tonnes en 2023.
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Ouagadougou, Burkina Faso