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Afrique du Sud : un des partenaires se retire du bloc offshore 11B/12B

Afrique du Sud : un des partenaires se retire du bloc offshore 11B/12B
  • Date de création: 02 juillet 2024 12:11

(Agence Ecofin) - Le bloc pétrogazier offshore 11B/12B en Afrique du Sud, constitue avec ceux de Baleine et de Baobab, l’un des plus importants actifs que la compagnie CNR International, filiale du groupe Canadian Natural Resources, détient en Afrique.

Selon des informations publiées lundi 1er juillet, la compagnie pétrolière CNR International compte se retirer du bloc en mer 11B/12B situé au large des côtes de l’Afrique du Sud et sur lequel elle détient 20 % d’intérêts.

Comme motif de sa décision, la compagnie évoque des inquiétudes quant à la viabilité économique du site qui, à la suite de travaux d’exploration en 2018, a confirmé la présence de condensat de gaz à travers les découvertes de Brulpadda et de Luiperd.

Alors que les parties prenantes comprenant outre CNR International, TotalEnergies, opérateur du bloc avec 45 % de participation, QatarEnergy (25 %) et Main Street (10 %), travaillent à la monétisation du bloc, ce développement modifiera la répartition des parts.

En effet, l’accord d’exploitation conjointe couvrant ce périmètre impose aux sociétés engagées dans le projet, un délai de 30 jours pour préciser si elles se retirent également, sachant que, le cas échéant, leurs intérêts seront répartis au prorata des partenaires restants.

Pour l’heure, seul Africa Energy Corp, actionnaire de Main Street, a indiqué sa volonté de maintenir son engagement sur le bloc malgré ce retrait. TotalEnergies pour sa part, étudie ses options alors qu’elle a engagé des formalités concernant le développement du bloc.

Par ailleurs, d’autres hypothèses pourraient être envisagées avec le départ de CNR International. La première concerne les autorités sud-africaines qui doivent encore approuver le retrait de la compagnie. Si elles ne l’autorisent pas, les parties prenantes pourraient devoir négocier le rachat des parts abandonnées par la société. Une option qui n’est pas sans frais pour les partenaires.

Quant à la seconde hypothèse, elle peut consister dans l’entrée, via un contrat d’amodiation, d’un nouveau partenaire, sur le site. Cette possibilité, par la sécurité juridique et financière qu’elle offre, constitue l’une des raisons derrière l’arrivée de Qatar Energy sur le bloc en 2018.

Abdel-Latif Boureima 

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