(Agence Ecofin) - Pour étendre son empreinte sur le cuivre en Zambie, la société émiratie International Resources Holdings (IRH) ciblait les actifs de Vedanta dans le pays. Au bout de plusieurs mois de négociations, les deux parties n’ont pu se mettre d’accord sur le prix de la transaction envisagée.
En Zambie, International Resources Holdings (IRH) a annoncé se retirer de la course pour le rachat d’une participation dans les mines de cuivre de Vedanta. La société émiratie explique notamment cette décision par le prix jugé élevé réclamé par le groupe du milliardaire indien Anil Agarwal.
« IRH a mis fin aux discussions sur la transaction il y a deux mois en raison de divergences dans l’évaluation », a déclaré la compagnie émiratie dans un courrier électronique cité par Reuters. IRH a en effet proposé environ un milliard de dollars pour acquérir 51 % d’intérêts dans Konkola Copper Mines (KCM).
Vedanta réclamait de son côté près du double du montant proposé, pour vendre environ 30 % de ses intérêts dans KCM. Notons que Vedanta contrôle 80 % de la société, après avoir réglé en 2023 un différend de plusieurs années avec le gouvernement zambien qui avait saisi en 2019 les actifs en question.
Pour le groupe du milliardaire indien Anil Agarwal, la vente d’une partie de sa participation dans KCM a pour but de mobiliser des fonds pour relancer les opérations. L’objectif affiché est notamment de quadrupler la production annuelle du complexe minier à 300 000 tonnes. Ce plan s’inscrit dans la stratégie du gouvernement zambien qui compte sur Konkola pour produire plus d’un million de tonnes de cuivre d’ici 2026, contre environ 700 000 tonnes en 2023.
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Ouagadougou, Burkina Faso