Le président sénégalais Diomaye Faye attendu au Burkina Faso et au Mali

(Agence Ecofin) - La tournée du chef de l’Etat sénégalais se présente comme une démarche proactive pour maintenir le dialogue et renforcer les alliances dans une sous-région confrontée à de nombreux défis. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions significatives sur l’avenir de la coopération ouest-africaine.

Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye (photo), entame une visite d’amitié et de travail au Mali et au Burkina Faso, ce jeudi 30 mai 2024. Elle s’inscrit dans le cadre de sa mission ouest-africaine visant à renforcer les liens historiques et fraternels entre les nations de la sous-région. 

Selon un communiqué de la présidence sénégalaise, publié le mercredi 29 mai, ces visites sont destinées à promouvoir la solidarité et la coopération multiforme entre les pays. Le chef de l’Etat sénégalais aura l’occasion de discuter de sujets cruciaux avec ses homologues, notamment la sécurité régionale, la coopération économique et les initiatives communes pour le développement durable. 

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région Ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye @PR_Diomaye, a quitté, ce jeudi 30 mai 2024, Dakar pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou. pic.twitter.com/GWSrFQHofl

— Présidence Sénégal (@PR_Senegal) May 30, 2024

Cette visite intervient dans un contexte particulier marqué par la rupture entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et trois pays sahéliens (le Mali, le Niger et le Burkina Faso). Les dirigeants de ces pays, désormais sous régimes militaires, avaient annoncé leur retrait immédiat de l'organisation régionale. Depuis, la CEDEAO multiplie les efforts pour les réintégrer.

Depuis sa prise de fonction en avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a privilégié les pays voisins du Sénégal et les membres de la CEDEAO pour ses premières sorties diplomatiques. Cette stratégie vise à renforcer les relations diplomatiques et à promouvoir une collaboration étroite en faveur du développement et de la stabilité de la région.

Charlène N’dimon

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