(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la production vivrière joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire. Dans le pays, le gouvernement renforce son appui aux différentes filières agricoles concernées depuis plusieurs années.
En Côte d’Ivoire, la récolte de cultures vivrières s’est établie à 22 millions de tonnes en 2023. C’est ce qu’a révélé le premier ministre Robert Beugré (photo) le 21 juin dernier. Le stock annoncé affiche une hausse de 10 %, soit 1,7 million de tonnes de plus que la production réalisée un an plus tôt (20,3 millions de tonnes).
D’après M. Beugré, cette embellie est attribuable aux investissements massifs réalisés dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA) mis en œuvre sur la période 2018-2025 pour un cout total de 11,6 milliards Fcfa (19 millions $).
Il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, la production vivrière concerne 3 grandes catégories de produits agricoles, notamment les grains (céréales et légumineuses), les tubercules et les produits horticoles.
Si les performances des différentes filières n’ont pas été révélées pour l’année 2023, on sait que l’igname et le manioc sont les principales cultures vivrières avec des récoltes annuelles avoisinant respectivement 8 millions et 7 millions de tonnes, selon les données officielles.
Les autres cultures vivrières majeures sont la banane plantain, le riz paddy et le maïs dont les récoltes s’affichent au-dessus du million de tonnes. En 2024, le gouvernement table sur une croissance plus soutenue de la production vivrière.
« En plus du Programme de production alimentaire d’urgence (2PAU-CI) axé sur le riz, le maïs et le manioc lancé en février dernier, nous initions plusieurs autres projets sur les productions vivrières avec maîtrise totale de l’eau », a déclaré M. Beugré.
Stéphanas Assocle
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