(Agence Ecofin) - Les achats nets des banques centrales sont l’un des moteurs de la croissance de la demande mondiale d’or depuis quelques mois. Ces achats ont notamment contribué à la hausse des prix du métal jaune qui s’échange à plus de 2 300 dollars l’once.
29 % des banques centrales interrogées dans le cadre d’un récent sondage du World Gold Council ont l’intention d’augmenter leurs réserves d’or au cours des douze prochains mois. L’institution indique que c’est le niveau le plus élevé observé depuis le début de l’enquête annuelle en 2018.
Mené entre le 19 février et le 30 avril 2024 avec un total de 70 réponses, ce sondage révèle aussi que 71 % des répondants ont déclaré des niveaux de réserves totales plus élevés qu’il y a cinq ans. 81 % des personnes interrogées estiment aussi que les avoirs en or devraient augmenter. Ils n’étaient « que » 71 % en 2023.
« Les achats prévus sont principalement motivés par un désir de rééquilibrage vers un niveau stratégique de détention d’or plus privilégié, la production nationale d’or, et les préoccupations des marchés financiers, y compris les risques de crise plus élevés et la hausse de l’inflation », explique le World Gold Council.
Ces différents chiffres mettent en lumière l’un des facteurs explicatifs de la hausse du prix de l’or ces derniers mois. Les achats nets d’or des banques centrales ont par exemple atteint 33 tonnes en avril, contre 3 tonnes en mars, soutenant la demande et les prix du métal jaune.
Pour rappel, l’or s’échange à plus de 2 300 dollars l’once depuis avril. La hausse des prix a permis à plusieurs producteurs d’or d’augmenter leurs revenus cette année, notamment dans plusieurs pays africains.
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Ouagadougou, Burkina Faso