(Agence Ecofin) - Entrée en production pour la première fois en 1924 comme la mine de cuivre la plus riche au monde, Kipushi a livré plus tard du zinc et du germanium. Restée en régime de maintenance et entretien depuis 1993, la mine reprendra du service en 2024 avec la production de zinc.
La compagnie minière nationale congolaise Gécamines a signé un nouvel accord de coentreprise avec le canadien Ivanhoe Mines pour leur projet de zinc-cuivre-germanium-argent Kipushi. Selon un communiqué commun publié le 16 janvier, la participation de la Gécamines dans cette mine de RDC passera de 38 % actuellement à 43 % à partir du 25 janvier 2027.
#News - Ivanhoe Mines and Gécamines sign a new joint venture agreement to restart the ultra-high-grade Kipushi Mine, a century since first opening.
— Ivanhoe Mines (@IvanhoeMines_) January 16, 2024
?https://t.co/H27OQnVlUP pic.twitter.com/AWFzdZ14jN
Tout au long des 12 années d’exploitation prévues pour Big Zinc, le gisement phare de la mine, la Gécamines aura par ailleurs la possibilité d’acheter et de transformer localement le concentré produit à Kipushi. Une fois que 12 millions de tonnes de minerais auront au moins été extraites et traitées, la participation de la Gécamines dans le projet grimpera à 80 %, contre 20 % pour Ivanhoe Mines.
« Le développement réussi de Kipushi créera de la prospérité à plusieurs niveaux. Nous créerons des emplois locaux et développerons l’économie locale, tout en renforçant structurellement la Gécamines et la République démocratique du Congo, en les plaçant sur la scène mondiale pour la production de minerais stratégiques », a commenté Guy-Robert Lukama Nkunzi, président du Conseil d’administration de la Gécamines.
En régime de maintenance et entretien depuis 1993, la relance de la mine de Kipushi est prévue pour le deuxième trimestre 2024, 100 ans après l’entrée en production de la mine. Mise en service en 1924, il s’agissait à l’époque de la mine de cuivre la plus riche au monde.
Selon l’étude de faisabilité de 2022, la mine devrait livrer annuellement en moyenne 240 000 tonnes de concentré de zinc sur une durée de vie de 14 ans. Ivanhoe prévoit par ailleurs une production annuelle de 250 000 tonnes de concentré de zinc sur les cinq premières années d’exploitation.
Emiliano Tossou
Lire aussi:
Ouagadougou, Burkina Faso