(Agence Ecofin) - Depuis que la nouvelle présidente du Malawi, Joyce Banda, a pris ses fonctions, plusieurs dispositions autoritaires de l'ancien président Bingu wa Mutharika sont remises en cause.
Le Parlement a abrogé à l'unanimité une loi sur les médias qui autorisait le gouvernement à «interdire toute publication contraire à l'intérêt général». Cette loi constituait «une censure injustifiée et limitait le droit des gens à avoir une information impartiale», a déclaré Ralph Kasambara, le nouveau garde des Sceaux.
Il est également prévu par le parlement du Malawi d’abroger une autre loi qui facilitait les arrestations arbitraires, ainsi que de dépénaliser l'homosexualité.