Kenya : BasiGo obtient un prêt de 5 millions USD pour construire 100 bus électriques

(Agence Ecofin) - Pour le Kenya qui est capable de produire 70% de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, la transition vers l’e-mobilité présente moins d’obstacles qu’ailleurs en Afrique, selon les responsables de BasiGo.

La start-up de mobilité verte BasiGo a annoncé l’obtention d’un prêt de 5 millions USD pour financer la production locale de 100 bus électriques au Kenya. Cette facilité provient du fonds pour l’innovation climatique de la British International Investment (BII), un programme catalyseur visant à accélérer l’innovation climatique dans les marchés émergents.

We are proud to announce we have secured USD 5 million in debt funding from British International Investment [@BritishIntInv] to scale up local assembly of E-buses in Kenya. BII’s support will help BasiGo deliver ??? Electric buses to Nairobi PSV operators. #BasiGoMovement pic.twitter.com/adurF8a0DJ

— BasiGo Kenya ?? (@BasiGoKenya) December 5, 2023

Le modèle de distribution des bus est celui dit « Pay-As-You-Drive » de BasiGo, qui permettra aux conducteurs ou entreprises de transport de payer sur plusieurs échéances tout en exploitant déjà les bus.

« Les bus électriques promettent l’absence d’importations de carburant, un air plus pur, des transports modernes et abordables pour le grand public, ainsi qu’un impact significatif sur la réduction des émissions de CO2 liées aux transports. Étant donné que les bus électriques au Kenya sont alimentés par l’abondance d’énergie renouvelable du pays, l’électrification des transports publics au Kenya présente un potentiel de transformation », a expliqué Jonathan Green, cofondateur et directeur financier de BasiGo.

Depuis 2021, BasiGo est devenu le précurseur du transport en commun durable en intégrant les premiers bus électriques au parc de véhicule pour transport collectif. D’après ses prévisions, la société vise une production supérieure à 1 000 unités à l’horizon 2025.

Selon son PDG, Jit Bhattacharya, le transport en commun au Kenya est dominé par plus de 100 000 bus et minibus fonctionnant au diesel, ce qui constitue une cause non négligeable d’émissions de gaz à effet de serre.