Aide humanitaire : 2,4 milliards $ de promesses pour soutenir les populations de la Corne de l’Afrique (ONU)

(Agence Ecofin) - La Corne de l'Afrique est l'épicentre de l'une des pires urgences climatiques au monde, causant des pertes en vies humaines et des déplacements de populations. Afin d’apporter l’aide nécessaire, l’ONU a reçu des promesses de soutien de certains pays.

Lors d'un événement soutenu par les Nations Unies, des donateurs ont annoncé des promesses d’aide d’une valeur de 2,4 milliards $ pour fournir une assistance vitale aux populations de la Corne de l’Afrique. C’est ce qu’indique un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publié mercredi 24 mai.

Les fonds annoncés permettront aux agences humanitaires de renforcer l’approvisionnement en matière de nourriture, d'eau, de soins de santé et de services de protection à près de 32 millions de personnes à travers l'Ethiopie, le Kenya et la Somalie.

« Aujourd'hui plus que jamais, alors que les besoins humanitaires mondiaux augmentent, notre action ne peut se limiter à répondre aux besoins les plus immédiats, mais doit également être adaptée à la recherche de solutions et à la prévention d'une nouvelle détérioration.[…] La communauté internationale doit investir davantage dans le lien entre l'action humanitaire et l'action de développement afin de garantir que les interventions sur le terrain aient des effets immédiats et des bénéfices durables », a souligné M. Antonio Tajani, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l'Italie.

La Corne de l'Afrique est confrontée aux effets combinés d'une sécheresse historique, d'un conflit et de chocs économiques. On estime que 43 000 personnes sont mortes en 2022 en Somalie, très probablement à cause de la sécheresse. Des millions de personnes restent déplacées à cause de la sécheresse et des conflits.

Notons que la communauté humanitaire a besoin de 7 milliards $ pour la réponse humanitaire et la protection des personnes touchées par la sécheresse et les conflits dans la région en 2023.

Charlène N’dimon (stagiaire)