(Agence Ecofin) - Les Etats Unis, très mobilisés par l’actualité de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient, émettent toutefois des signes d’intérêt croissants en direction des pays d’Afrique subsaharienne.
La semaine passée, Barack Obama a reçu à la Maison Blanche quatre chefs d’Etat : Macky Sall, du Sénégal, Joyce Banda, du Malawi, Ernest Bai Koroma, de Sierra Leone, et José Maria Pereira Neves, Premier ministre du Cap-Vert, avec lesquels il estime partager « des valeurs démocratiques et des intérêts en commun ». Les quatre dirigeants ont reçu de chaleureuses félicitations : « Ils sont l'exemple même des progrès observés en Afrique » a-t-il déclaré.
Si les BRICS, tirès par la Chine et la Russie, semblent plutôt opter pour la real politik, l’administration Obama prend le parti de soutenir les démocraties africaines émergentes en développant avec elles des relations économiques, commerciales et financières plus intenses. « Quand vous avez une bonne gouvernance, quand vous avez des démocraties qui fonctionnent, ce n'est pas seulement bon pour l'État et le fonctionnement du gouvernement, c'est aussi bon pour le développement économique. »
« Mon principal message, c'est que les Etats-Unis vont être un partenaire solide, un partenariat qui ne sera plus construit sur l'ancien modèle où nous sommes un donateur et ils sont de simples bénéficiaires, mais sur un nouveau modèle fondé sur le partenariat et sur le fait qu'aucun continent ne possède un potentiel aussi grand que le continent africain » a déclaré M. Obama.
Le communiqué officiel de la Maison Blanche
www.whitehouse.gov/the-press-office/2013/03/28/remarks-president-after-meeting-african-leaders
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