(Agence Ecofin) - Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, dispose d’une avance confortable et devrait remporter les élections législatives, selon les premiers résultats partiels annoncés le 8 mai par la Commission électorale indépendante.
Selon les résultats des décomptes portant sur près de 49% des bureaux de vote à 11H00 (09H00 GMT), l’ANC menait avec 62,24% des voix, contre 66,9% cinq ans plus tôt.
La secrétaire générale adjointe de l’ANC, Jessie Duarte, s’est félicitée de ce résultat qui est loin d’être surprenant. «Avec un score de plus de 60%, ça sera une victoire décisive», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : «Si l’on regarde les tendances mondiales, il faut s’attendre à ce qu’un parti au pouvoir ne garde pas éternellement des scores aussi hauts».
Parti de la lutte anti-apartheid, l’ANC est assuré de gérer le pays pour le cinquième quinquennat consécutif. Et le président sortant Jacob Zuma sera réélu par le 21 mai par une Assemblée nationale où il aura toujours une majorité confortable. Bien qu’il soit souvent accusé de corruption par l’opposition, l’ANC reste le parti de cœur de millions de Sud-Africains, qui estiment que c’est à la formation politique de Mandela qu’ils doivent leur liberté.
Derrière l’ANC, le principal parti d’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), semblait réussir son pari de progresser encore pour passer la barre des 20%. Les résultats partiels du 8 mai lui donnaient 23,63% des voix. Le parti radical populiste de Julius Malema, les Combattants pour la liberté économique (EFF), était en troisième position avec 4,6%.
Le taux de participation au scrutin du 7 mai auquel ont pris part les jeunes nés après la chute du régime ségrégationniste de l’apartheid, la génération des «born free» («nés libres»), s’est établi à 72,75%.
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