(Agence Ecofin) - En Tunisie, le secteur de la pêche et de l’aquaculture fournit 10 % du PIB agricole. Sa contribution à l’économie du pays et à la sécurité alimentaire est menacée par certains facteurs, dont les pratiques récurrentes de pêches illégales.
En Tunisie, Abdelmonem Belati, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a réceptionné, le 26 février, 2 bateaux au port de La Goulette dédiés aux opérations de surveillance de la pêche illégale.
D’un coût total de 25 millions de dinars (8 millions $), ces navires ont été construits dans le cadre d’un don accordé par le Japon à la Tunisie à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Ces nouvelles acquisitions devraient permettre à la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture de renforcer le contrôle et la surveillance des bateaux de pêche battant pavillon tunisien et de promouvoir la gestion durable des ressources halieutiques au large des côtes du pays.
« Le projet s’inscrit dans la dynamique d’une longue coopération entre les gouvernements du Japon et de la Tunisie et d’une étroite collaboration entre la JICA et le ministère de l’Agriculture, pour le développement de l’industrie de la pêche dans la région », souligne Takeshi Osuga, l’ambassadeur du Japon dans le pays.
Dans un rapport publié en 2023, l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC) révèle que la Tunisie est tout aussi vulnérable à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) que ses autres voisins d’Afrique du Nord.
Dans le pays, le secteur de la pêche assure des emplois à plus de 100 000 personnes, dont environ 55 000 pêcheurs, d’après les données officielles.
Stéphanas Assocle
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