(Agence Ecofin) - Depuis le mois de mai 2013, il semble que les discussions autour du dossier Djezzy soient bloquées entre l’Etat Algérien et la société russe Vimplecom. Pourtant, lorsqu’elles avaient enfin démarré, les Algériens avaient pensé que se profilait ainsi la fin d’un long feuilleton qui avait marqué lourdement l’entreprise de télécommunications durant une bonne partie de l’année 2012. Et bien, le feuilleton risque de prendre une autre tournure avec Cevital, actionnaire minoritaire de Djezzy, qui envisage de faire valoir son droit de préemption sur l’entreprise si les discussions entre l’Etat et Vimpelcom sont désavantageux pour ses intérêts.
C’est ce qu’a déclaré Issaad Rebrab, le président du conseil d’administration du groupe agroalimentaire algérien, lors d’une interview sur Maghreb M, la webradio de Maghreb Emergent. Selon le pacte des actionnaires d’Orascom Télécom Algérie (OTA), connu sous le nom commercial de Djezzy, les associés ont en effet un droit de préemption en cas de cession d'une part du capital par un autre associé. Cevital qui exclut l’éventualité d’exercer ce droit sur les 51% de l’Etat pourrait plutôt intenter une action judiciaire contre Vimpelcom devant le tribunal arbitral de Londres si l’entreprise ne trouve pas son « compte » dans la cession envisagée.
Issaad Rebrab propose déjà une solution ou Vimpelcom garderait 30%; l'Etat algérien prendrait 35% et Cevital monterait à 34% dans le capital d’OTA.
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