(Agence Ecofin) - La société de téléphonie mobile Telkom Kenya reproche actuellement à son concurrent Safaricom une tentative de sabotage de sa fusion avec Airtel.
Au cours d’une conférence de presse organisée le 3 septembre 2019, Mugo Kibati, le président directeur général de Telkom Kenya, déclarait à cet effet : « nous ne sommes pas du tout en querelle avec nos collègues de Safaricom, nous essayons simplement de restructurer et d'améliorer nos propres activités et pour le bien de l'industrie. Malheureusement, Safaricom souhaite maintenant retarder ce processus qui cherche à fournir aux consommateurs des options plus crédibles ».
La sortie de Mugo Kibati a fait suite à la demande formulée à l’Autorité des communications (CA) par Safaricom, portant sur le rejet de la fusion envisagée. Michael Joseph, le président directeur général de la filiale de Vodacom l’a reconnu le 30 août 2019. Mugo Kibati, quelque peu agacé, a interrogé les desseins de Safaricom.
« L’opérateur dominant ne veut-il pas voir ce secteur se développer ? Se méfie-t-il de la concurrence, et plus précisément encore, de prix concurrentiels, du choix et d'un bon rapport qualité-prix pour le consommateur ? »
Une fois encore, Mugo Kibati a vanté le grand intérêt de la fusion Telkom/Airtel pour les consommateurs : « la fusion envisagée de certaines activités avec Airtel entraînera la création d'une entité d'une envergure accrue qui permettra au secteur télécoms kenyan de faire un dernier effort pour créer un environnement concurrentiel, en dépit des forces vives en jeu ».
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