(Agence Ecofin) - La Tanzanie est le principal producteur de noix de cajou en Afrique de l’Est. Dans le pays qui exporte la majorité de sa récolte sous forme brute, il existe de nombreuses possibilités d’investissement dans le segment de la transformation.
En Tanzanie, la compagnie sud-coréenne Mirae Green Chemical, opérant dans l’industrie chimique, vient d’achever l’installation d’une usine de transformation de noix de cajou basée dans le parc industriel de Dundani, dans le district de Mkuranga.
D’un coût total de 5 millions $, ce nouvel investissement s’inscrit dans le cadre d’une coopération avec l’Autorité en charge des zones franches d’exportation (EPZA) et d’autres agences gouvernementales du pays.
Selon les informations relayées par le quotidien local The Citizen, la nouvelle usine est en mesure de traiter entre 3 000 et 4 000 tonnes de noix de cajou brute par an. Elle est aussi équipée pour valoriser les coques de noix de cajou qui sont rejetées sous forme de déchets au cours du processus de transformation.
D’après Hee Sung Cho, directeur général du groupe, l’usine abrite en effet une ligne de production capable de fournir entre 2 500 à 3 000 tonnes par an d’huile de coque de noix de cajou (CNSL) ainsi qu’une ligne de fabrication de biocharbon à partir des coques avec une capacité de production annuelle comprise entre 2 500 à 3 000 tonnes du combustible.
« L’huile de coque de noix de cajou, une matière première essentielle pour la fabrication de biocarburant, est au cœur des activités de Mirae Green. En Corée, la demande pour ce type de carburant est en hausse », explique le responsable.
La Tanzanie n’a transformé que 29 % de sa production de noix de cajou qui s’élevait à plus de 236 000 tonnes en 2021/2022.
Stéphanas Assocle
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