(Agence Ecofin) - Un Macron exaspéré : « A chaque fois qu’un Etat demandera à l’armée française de ne plus être là, nous le quitterons », martèle-t-il, au cours du Sommet de Pau avec les dirigeants du G5. Et pour cause : dans le Sahel où Barkhane s’enlise dans une guerre meurtrière contre le terrorisme, un sentiment anti-français grandit.
A Pau, les chefs d’Etat du G5 Sahel étaient sommés de faire connaître publiquement leur position sur la présence militaire française, décrite sous le jour de l’ingérence, de l’inefficacité et de la spoliation. La France aurait des intérêts inavoués, selon les rumeurs locales.
Pour l’instant, les deux parties restent unies dans ce combat, et Barkhane renforcera même son contingent sahélien avec 220 hommes supplémentaires.