(Agence Ecofin) - L’Africa Finance Corporation (AFC) vient de débloquer une avance de 20 millions de dollars au profit du gouvernement ougandais, dans le cadre de la construction d’une raffinerie pétrolière de 60 000 barils par jour. Cela ouvre la voie au démarrage du projet, dont la valeur totale est de 4,27 milliards de dollars.
La cérémonie de signature des documents afférents à l’opération a enregistré la présence du directeur général de l’AFC, Amadou Wadda, du président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina et des représentants du Albertine Graben Refinery Consortium (AGRC), le consortium qui exécutera les travaux.
Irène Muloni, la ministre ougandaise de l’Énergie s’est dite ravie de cette opération et a souligné que plusieurs autres investisseurs se sont engagés à participer à l’exécution du projet. Parmi ceux-ci, on peut compter le fonds Prosper Africa, initiative du gouvernement américain qui offre des possibilités de faire des affaires en Afrique et une autre institution américaine dénommée Trace and Development Agency.
Initialement, le gouvernement ougandais envisageait d’ouvrir les capitaux de la raffinerie aux États d’Afrique de l’Est. La presse locale s’inquiète par ailleurs du niveau d’endettement qu’entrainera la réalisation de l’infrastructure. L’année dernière, elle était prévue pour coûter 2 milliards de dollars.
Olivier de Souza
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