(Agence Ecofin) - Selon le Wall Street Journal, les autorités américaines et libyennes ont convenu de coopérer sur une enquête concernant les liens passés des compagnies pétrolières, notamment l’italienne ENI et la française Total, avec l’ancien régime.
Le parquet général a déjà demandé à la compagnie pétrolière nationale NOC de lui fournir tous les éléments dont elle dispose, dans le but de déceler d’éventuelles «irrégularités financières» commises par des «acteurs étrangers et libyens en Libye».
La SEC, le gendarme de la bourse aux USA, a également adressé des demandes d’information à Eni et à Total.
Les transactions réalisées avec les traders Glencore et Vitol seront également passées au crible.
Selon ENI, l’enquête viserait «certains versements illicites à des officiels libyens, qui pourraient violer la loi américaine sur la corruption à l'étranger».
Abdelmajid Saad, procureur général adjoint, au-delà des sanctions financières, les compagnies qui seraient reconnues coupables pourraient également rencontrer quelques difficultés à développer leurs affaires en Libye.