(Agence Ecofin) - Au Kenya, les exportateurs de piment Chili se détournent de plus en plus du marché européen pour cibler les pays du Moyen-Orient, en raison des restrictions de l’UE sur la pyrale de la pomme, rapporte Business daily africa.
Le nuisible qui se développe à l’intérieur des fruits est classé comme un organisme en quarantaine dans l’UE et sa présence n’est donc pas tolérée dans les cargaisons importées.
D’après Ojepati Okesegere, directeur exécutif du Consortium kenyan des produits frais (FPC), 90 % des exportateurs qui envoyaient leurs marchandises vers le Vieux continent se sont déjà tournés vers le Moyen-Orient.
Pour de nombreux acteurs, cette stratégie, si elle permet d’éviter des interceptions aux portes de l’UE et des rejets, reste moins avantageuse dans la mesure où les prix obtenus sur le marché européen sont plus élevés en raison de la demande importante pour le produit.
Ce problème vient mettre en lumière les défis posés au sous-secteur horticole kenyan qui doit s’adapter aux normes phytosanitaires de ses principaux débouchés d’exportation afin d’améliorer ses perspectives de croissance.
Le secteur a généré 1,15 milliard $ de recettes d’exportation en 2017.
Espoir Olodo
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