(Agence Ecofin) - Le Kenya va porter son taux d'imposition des plus-values de 5 à 12,5% pour le mettre en conformité avec les normes internationales, a annoncé le ministre kényan des Finances, Henry Rotich (photo), le 13 juin.
« Il est nécessaire de revoir la législation relative à l'impôt sur les plus-values afin d'améliorer l'équité fiscale et de rendre les taux plus proches des standards internationaux.», a-t-il déclaré lors de la présentation du projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2019/20 (juillet-juin) aux députés.
Le ministre a également précisé que certains pays, y compris des pays voisins d'Afrique de l'Est, ont instauré des impôts sur les plus-values allant de 20 à 30%.
Il a fait savoir d’autre part que les dépenses totales prévues durant le prochain exercice fiscal, ont enregistré une augmentation de 10% par rapport à l’exercice précédent, à 2 800 milliards de shillings (27,6 milliards de dollars).
M. Rotich a par ailleurs révélé que le déficit budgétaire devrait tomber à 5,6% du PIB au cours de l'exercice 2019/2020 contre 7,4% durant l'exercice en cours.
L'impôt sur les plus-values est la taxe qui s'applique aux plus-values obtenues au terme d'une cession immobilière ou mobilière. Il concerne tous les contribuables détenteurs d'un patrimoine immobilier ou mobilier (actions, obligations, etc.) quand ils le cèdent en totalité ou en partie.
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