(Agence Ecofin) - Vendredi, la société publique du pétrole en Libye (NOC) a refusé de verser la rançon demandée par la milice proche des « Petroleum Facilities Guard » (PFG) pour libérer le plus grand champ de production du pays, El Sharara.
Le périmètre fait actuellement l’objet d’une force majeure.
« Toute tentative de versement d'une rançon à la milice armée qui a fermé El Sharara créerait un dangereux précédent qui menacerait la reprise de l'économie libyenne », a déclaré le président de la NOC, Mustafa Sanalla (photo), dans une déclaration sur le site web de la compagnie.
Pour rappel, cette milice a bloqué la production sur le site et réclame le versement de primes liées à la fourniture de services de sécurité sur plusieurs champs du croissant pétrolier. Les conditions contractuelles de l’accord entre les PFG et la NOC restent floues.
Après la publication du communiqué de la NOC, la milice a déclaré, selon des propos rapportés par Reuters, qu’elle mettrait fin au blocus si et seulement si elle perçoit un versement en espèces.
Mercredi, la NOC a indiqué que ce blocus entraîne une perte journalière de 32,5 millions de dollars pour les caisses publiques.
Olivier de Souza