(Agence Ecofin) - Le Forum annuel des organismes de financement de la recherche en Afrique subsaharienne, débute aujourd’hui 5 novembre et ce, jusqu’au 9 novembre prochain à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre internationale co-organisée par le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire (PASRES) et par la National fondation d’Afrique du Sud (NRF), a pour thème : « nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en Afrique ». Un thème sur lequel vont échanger plusieurs chercheurs africains et européens à l’occasion du forum qui se tient pour la toute première fois en Afrique subsaharienne.
Selon le secrétaire exécutif du PASRES, Dr Sangaré Yaya (photo), cette rencontre est une grande opportunité pour la Côte d’Ivoire de se faire connaitre dans l’univers des acteurs majeurs de la recherche mondiale, et de permettre aux chercheurs ivoiriens de rencontrer des bailleurs de fonds.
Toujours selon Sangaré Yaya, le Forum annuel des organismes de financement de la recherche en Afrique subsaharienne, vise à renforcer les capacités des organismes de financement de la recherche en Afrique subsaharienne à mieux gérer la recherche, à concevoir des programmes de recherche fondés sur l’utilisation d’indicateurs solides en matière de Science, technologie et innovation (STI), à promouvoir l’échange d’expériences et de connaissances avec le secteur privé et enfin, à renforcer le partenariat entre les organismes de financement de la recherche.
Notons que le forum bénéficie du soutien technique et financier du Centre canadien de recherche pour le développement international (CRDI), du Département du Royaume-Uni pour le développement international (DFID), de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement, ainsi que de la Fondation nationale pour la recherche en Afrique du Sud (NRF).
Il est nécessaire de préciser que l’Afrique ne concentre que 2 % des résultats de la recherche et seulement 1% de capacité au niveau mondial. Cela s’explique par une infrastructure insuffisante et une pénurie structurelle du personnel scientifique qualifié. Avec seulement environ 80 scientifiques et ingénieurs par million d’habitants contre près de 150, 2 500 et 4 000 respectivement au Brésil, en Europe et aux Etats-Unis, il est clairement admis que la recherche est le moteur du développement. Le principal obstacle perçu est l’insuffisance de financement.
Flore Kacou
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