(Agence Ecofin) - La société publique chinoise du pétrole CNOOC confirme son intérêt pour le bassin émergent ouest-africain avec la conclusion d’une amodiation dans deux importants blocs situés au large de la Guinée Bissau. Elle a acquis une participation de 55,55 % auprès de Svenska Petroleum Exploration GB dans les permis Sinapa et Esperanca qui présentent des systèmes d’hydrocarbures éprouvés par deux découvertes.
Svenska qui contrôlait 78,58 % sur place n’y conserve plus que 23,03 % aux côtés de FAR qui possède le reste, soit 21,42 %. La transaction devrait être conclue au troisième trimestre de 2019.
Selon les termes de l’accord qui doit être approuvé par les autorités compétentes, CNOOC devra financer, à hauteur de ses parts, toutes les activités de développement précédentes et futures. Toutefois, sa participation sera réduite à 50 % dans chacune des licences, dans l’éventualité d’une nouvelle découverte commerciale.
Il faut noter que Svenska conserve le statut d’opérateur jusqu’à la fin de la prochaine campagne de forage. L’occasion sera ensuite offerte à CNOOC de devenir l’opérateur des deux blocs.
Le tout premier puits d’exploration en eaux profondes sur place sera foré au cours du premier trimestre de 2020. La planification des forages est en bonne voie pour tester le projet Greater Atum qui abrite une réserve de 471 millions de barils de ressources prospectives. Greater Atum est une zone structurelle stratigraphique combinée au bord du plateau, analogue à la découverte SNE située du côté sénégalais.
« Nous attendons avec impatience de faire progresser ces deux superficies, maintenant que CNOOC a intégré le projet. L’arrivée d’une compagnie pétrolière telle que CNOOC témoigne de la confiance qu’une autre grande entreprise a dans le potentiel pétrolier de ce pays. CNOOC apportera une expertise technique et opérationnelle considérable et nous sommes impatients de finaliser les détails des futurs plans de forage qui devraient commencer début 2020 », a affirmé Cath Norman, la patronne de FAR.
Les campagnes précédentes signalent, en outre, la présence de gaz dans les sables des deux blocs. Un segment qui sera étudié lors des prochains travaux de développement.
Olivier de Souza