Kenya Airways prévoit de desservir 20 nouvelles destinations, durant les cinq prochaines années
(Agence Ecofin) - Kenya Airways prévoit de desservir 20 nouvelles destinations en Afrique, en Europe et en Asie, au cours des cinq prochaines années, a rapporté l’agence Bloomberg, le 21 mars, citant des dirigeants de l’entreprise.
« Nous demanderons l'approbation du conseil d'administration pour le plan des nouvelles routes en avril prochain », a déclaré Sébastian Mikosz, directeur général de la compagnie nationale kényane. « Nous examinons au moins une route européenne et une route asiatique, au sommet du réseau africain », a-t-il ajouté.
L'expansion du réseau prévue devrait aider Kenya Airways à renouer avec les bénéfices après une perte record de 26,22 milliards de shillings (environ 270 millions de dollars), enregistrée durant l'exercice annuel 2015-2016. Durant les neuf premiers mois de l’exercice 2017-2018 qui s’achèvera le 31 mars, la compagnie a annoncé une perte de 6,1 milliards de shillings (60,3 millions de dollars).
Kenya Airways est, d’autre part, en train d’explorer des partenariats et des coentreprises avec d'autres compagnies aériennes, dont South African Airways.
« Avec South African Airways, nous envisageons de collaborer dans le domaine de la réparation d'avions et de lancer des coentreprises », a précisé le président du conseil d’administration du transporteur, Michael Joseph. « Nous volons vers des destinations similaires en Afrique. Ils volent en Ouganda, nous volons en Ouganda, entre autres routes, donc il y a une possibilité de partager ces routes », a-t-il détaillé.
Kenya Airways se prépare, par ailleurs, à reprendre deux Boeing Dreamliners et trois Boeing 777-300 sous-loués à Oman Air et Turkish Airlines, respectivement. Un de ces appareils sera utilisé pour exploiter la nouvelle liaison Nairobi-New York qui sera lancée en octobre.
Lire aussi:
13/11/2017 - Le groupe Air France-KLM devient minoritaire dans le capital de Kenya Airways
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.