(Agence Ecofin) - Randgold Resources a réfuté, vendredi, les affirmations de la compagnie publique congolaise Sokimo, selon lesquelles la fusion Barrick/Randgold introduirait un nouveau partenaire dans la coentreprise Kibali, en RDC.
Elle a indiqué que la transaction proposée n’aurait aucun effet sur Kibali Goldmines SA, dans laquelle Randgold détient une participation indirecte de 45% (au même titre qu’AngloGold Ashanti) et Sokimo, 10%.
« Il n’y a aucune disposition dans l’accord de coentreprise et la documentation y afférente qui confère à Sokimo de quelconques droits résultant de la fusion proposée », peut-on lire dans le communiqué de la compagnie dirigée par Mark Bristow (photo).
Elle a également souligné qu’elle a consulté le conseil d’administration et la direction de Sokimo dans les jours qui ont suivi l’annonce de sa transaction proposée avec Barrick, ainsi que le ministre des Mines et d’autres parties concernées.
Pour rappel, Sokimo avait déclaré dans un communiqué où elle avertissait Randgold qu’elle allait « faire valoir ses droits », que la fusion proposée était une « énième illustration d’opérations de cession de contrôle entre grands groupes mondiaux, conçues et structurées pour s’imposer sans discussion préalable dans les pays d’où sont extraites les ressources qui font leur richesse ».
Ces deux sorties rappellent les débuts du feuilleton Tenke Fungurume qui a occasionné un bras de fer entre l’autre compagnie minière publique congolaise, Gécamines, et les sociétés étrangères Freeport McMoran et China Molybdenum. Gécamines a reçu 100 millions $ dans un règlement pour abandonner ses objections.
Lire aussi :
Sofitel Manhattan, NY, USA