(Agence Ecofin) - En Afrique de l’Est, le poisson est une source privilégiée de protéines animales pour la population. Dans la région, l’offre locale est en deçà de la demande avec l’aquaculture qui peine encore à se développer.
L’entreprise aquacole kenyane Victory Farms vient de lever 35 millions $ pour renforcer ses activités et étendre sa présence dans la sous-région d’Afrique de l’Est notamment au Kenya, au Rwanda, en Éthiopie, en Ouganda et en Tanzanie. L’information a été rapportée le 6 avril par le site spécialisé The Fish Site.
Ce tour de table de série B a été mené par Creadev, une société d’investissement basée à Paris. Parmi les investisseurs qui y ont participé on retrouve entre autres, la société néerlandaise de capital investissement DOB Equity ou encore l’entreprise kenyane de capital risque Hesabu Capital.
Avec ce nouvel appui financier, Victory Farms compte accroître sa capacité de production en vue de tirer parti de la demande croissante de poisson dans la sous-région. En effet, les besoins de consommation pour l’ensemble des pays d’Afrique de l’Est s’élevaient à plus de 1,3 million de tonnes par an, selon des données de la FAO datant de 2018 avec un déficit d’approvisionnement qui se situait entre 200 et 600 000 tonnes.
Parallèlement il faut noter qu’au Kenya, Victory Farms prévoit de lancer d’ici la fin 2023 une usine de fabrication de matières premières pour l’industrie des d’aliments pour poissons, en cours de construction dans la ville de Naivasha. Une fois opérationnelle, la nouvelle unité qui sera dotée d’une capacité de production annuelle de 35 000 tonnes est prévue pour générer à terme 40 000 emplois dans le secteur à travers la sous-région.
Fondée en 2016, l’entreprise Victory Farms est spécialisée dans la production de Tilapia et possède 80 points de vente en Afrique de l’Est.
Stéphanas Assocle
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.