(Agence Ecofin) - Le Ghana est l’un des principaux producteurs de noix de cajou en Afrique de l’Ouest. Comme la majorité des fournisseurs africains de la matière première, le pays exporte l’essentiel de sa récolte sous forme brute.
Au Ghana, l’Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) veut débourser 60 millions $ au profit de la filière anacarde. C’est ce qu’a révélé William Agyapong Quaittoo, directeur général de l’organisme public, le 20 avril dernier.
Selon les informations relayées par le quotidien local myjoyonline, cet appui financier a été négocié auprès de la Banque mondiale avec l’appui du gouvernement. D’après M. Quaittoo, environ 70 % de l’enveloppe, soit 42 millions $ sera consacré à l’installation de nouvelles unités de transformation dans les principales zones de production du pays.
« L’étude de faisabilité est en cours et nous verrons bientôt l’établissement de diverses usines de cajou dans des zones telles que les régions du Bono, du Bono-Est, de la Savane et de l’Oti, ainsi que d’autres endroits. Cela couvre environ huit régions », explique le responsable.
L’initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à transformer localement environ 50 % de la production locale de noix de cajou qui tourne autour de 180 000 tonnes, à l’horizon 2030 contre un niveau actuel de moins de 10 %.
En 2022, la filière ghanéenne a généré près de 493 millions $ de recettes d’exportation, dont environ 98 % proviennent des expéditions de la noix de cajou sous forme brute, d’après les données compilées sur la plateforme Trade Map.
Stéphanas Assocle
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