(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire est un important producteur d’or. Également producteur de manganèse, le pays dispose d’autres richesses comme le cuivre, le cobalt et le nickel. Pour ces métaux critiques, les efforts d’exploration s’intensifient ces dernières années, face à la croissance de la demande.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement a octroyé plusieurs permis de recherche pour différents métaux critiques, dont le cobalt et le lithium. C’est l’une des décisions prises en Conseil des ministres le mercredi 8 mai à Abidjan.
Dans le détail, un permis de recherche valable pour le nickel, les terres rares, le cobalt, l’or et le chrome a été accordé à la Société ivoirienne d’exploration et de recherche SARL dans les départements de M’Batto, de Toumodi et de Taabo. La société Parnassa Invest SAS a également obtenu un permis pour rechercher du nickel, du cobalt, du cuivre, de l’argent et de l’or dans le département de Biankouma. La société Khaleesi Resources SARL a enfin obtenu un permis de recherche, valable pour le lithium dans les départements d’Agboville et d’Adzopé.
En dehors de l’or, de l’argent et du chrome, les métaux concernés par ces permis font l’objet d’une demande croissante au niveau mondial, dans le contexte de la transition énergétique. Le cobalt, le nickel, les terres rares et le lithium sont en effet utilisés dans l’industrie des véhicules électriques, alors que le cuivre et les terres rares sont aussi très demandés dans les énergies renouvelables, notamment pour les panneaux solaires et les éoliennes.
Avec l’octroi de ces permis d’exploration, le gouvernement espère positionner la Côte d’Ivoire comme un fournisseur de ces métaux critiques dans quelques années, grâce à la découverte potentielle de gisements de cuivre, de nickel ou de lithium. Pour le moment, le secteur minier local est dominé par l’exploitation de l’or, avec une production qui devrait atteindre 55 tonnes en 2024, contre 50 tonnes attendues en 2023.
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