(Agence Ecofin) - Depuis quelques mois, la junior minière Critical Mineral Resources veut construire un portefeuille de projets de cuivre, nickel, manganèse et cobalt au Maroc. Basée à Londres, elle a acquis plus tôt cette année la société marocaine d’exploration et de services géologiques Atlantic Research Minerals.
Au Maroc, Critical Mineral Resources (CMR) a annoncé le 6 décembre l’obtention de quatre nouveaux permis d’exploration dans les régions de Rabat et de Beni-Mellal. La junior minière britannique renforce ainsi son empreinte dans le Royaume, où elle possède déjà des permis de cuivre et d’argent.
Sur les quatre nouvelles licences, trois sont regroupés au sein du projet Meseta, dans une région avec des minéralisations de cuivre, de tungstène, d’étain et de plomb-zinc. Le projet est situé dans le nord du Maroc, à 80 km au sud de Rabat.
« Nous sommes ravis d’ajouter le projet Meseta à notre portefeuille de permis d’exploration. Il s’inscrit dans la stratégie déclarée de CMR de cibler les actifs marocains ayant le potentiel de produire des matières premières énergétiques propres », a commenté Charlie Long, directeur général de la compagnie.
La demande de cuivre devrait en effet augmenter significativement grâce à la transition énergétique, car le métal rouge est notamment utilisé dans les véhicules électriques et dans la production d’énergie solaire. Alors que le Maroc est le premier producteur africain d’argent, le Royaume ne fait en revanche pas partie des principaux producteurs de cuivre, mais l’intérêt croissant des investisseurs pour le métal rouge est susceptible de changer la donne, d’autant plus que le Maroc est l’une des juridictions minières les plus attractives en Afrique, selon le Fraser Institute.
Emiliano Tossou
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