(Agence Ecofin) - Les coûts du pétrole sont trop élevés et imprévisibles. Le charbon pose trop de problème de pollution. Le nucléaire présente des risques effrayants… Pour Fouad Douiri, ministre de l'Industrie et de l'Energie, intervenant lors d’un forum organisé par le Fédération de l'énergie de la CGEM, la solution du futur, c’est le gaz : « Compétitif, polyvalent, propre, ce combustible est également pérenne, ce qui joue beaucoup en sa faveur », déclare le ministre, ajoutant que « les réserves de gaz peuvent représenter jusqu'à 200 ans de consommation. »
Le gaz ne satisfait actuellement que 4% des besoins énergétiques du Maroc contre environ 25% au niveau international. Un déficit que le ministre entend combler dès que possible, car « le gaz naturel est le meilleur ami des énergies renouvelables. » argumente-t-il, assurant que le gouvernement planche actuellement sur un nouveau cadre législatif pétrogazier et sur la création d’une autorité de régulation du secteur.
Pour Jérôme Ferrier, vice-président de l'Union internationale de l'industrie du gaz, présent lors de la conférence, la stratégie gazière marocaine est bien sur les rails avec la découverte de nouveaux gisements et l’accord de vente de 640 millions m3 de gaz naturel par l'Office national d'électricité au voisin algérien Sonatrach.
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