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Accord aérien sénégalo-belge: Dakar potentiel «point nodal»

  • Date de création: 18 octobre 2011 21:08

(Agence Ecofin) - La Belgique et le Sénégal se sont entendus, lundi 17 octobre, sur un nouvel accord de services aériens

L’accord a été signé hier à Dakar par le ministre sénégalais de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie,  Karim Wade, et le secrétaire d’Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe dans un « esprit d’équité et de respect des avantages mutuels entre les parties » selon le premier.

Il fixe à huit le nombre de fréquences hebdomadaires. Toutefois, conformément aux stipulations du partenariat, les deux compagnies ont également signé un accord privé permettant à Brussels Airlines d’opérer plus de vols que permis contre le paiement de redevances, ainsi que de reprendre ses connexions depuis Dakar vers d’autres Etats africains.

« En partant du trafic réel existant entre les deux pays, le nombre de fréquences a été fixé à huit à raison de quatre pour chaque partie avec la possibilité de le réviser à chaque fois que la demande l’exige » précise Karim Wade.

L’accord est l’aboutissement de négociations débutées en mars dernier suite à la décision du Sénégal de retirer l’autorisation provisoire et exceptionnelle accordée à la compagnie belge de desservir des capitales de la sous-région depuis Dakar.  Ce retrait coïncidait avec le lancement de  la nouvelle compagnie sénégalaise, ce qui a créé de véritables tensions entre les deux compagnies. A ce moment, la Belgique était prête à recourir à l’Union Européenne pour sanctionner le Sénégal après avoir rappelé son ambassadeur à Dakar.

Le ministre ajoute que l’accord permet de seller un partenariat commercial convenable entre les deux compagnies nationales. Il vise également à renforcer le trafic aérien entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.

M. Schouppe, quant à lui, précise que l’accord « peut être le point de départ d’autres types de coopération, de collaboration que nous pourrons développer à l’avenir entre nos deux pays. » Il évoque également le rôle potentiel de « point nodal pour le trafic aérien » de Dakar, en Afrique de l’Ouest.

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