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Aide au développement
Aide au développement

Aide au développement (155)

L’Union européenne (UE) a signé le 27 février dernier avec le Burkina Faso, une convention de financement de 117 millions d’euros en faveur du Programme d'appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l'agriculture durable et à la résilience (PASANAD).

Le montant octroyé vise à soutenir les efforts entrepris par le Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN) qui entend parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l'horizon 2025.

Concrètement, ce soutien financier sera mis en œuvre sur la période 2017-2021, sous la forme d’une aide budgétaire sectorielle de 100 millions d'euros. Cette phase sera complétée par des appuis à des projets ponctuels pour améliorer les pratiques alimentaires des ménages pauvres, via le plan national stratégique pour l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE).

Cet appui de l’UE ciblera l'agriculture irriguée, le petit élevage, l'éducation nutritionnelle et la fourniture d'intrants nutritionnels locaux aux ménages vulnérables.

Pour rappel, le PASANAD s’inscrit dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) appuyé à hauteur de 800 millions d'euros par l’UE.

Espoir Olodo

La Banque africaine de développement (BAD) et la Côte d’Ivoire ont récemment signé des accords de financement d’une valeur totale de 70 milliards de FCFA (107 millions €) destinés à appuyer trois projets agricoles ayant pour objectif global la modernisation de l’agriculture ivoirienne.

Le premier projet porte sur le développement des chaînes de valeur agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PDC-ID), située au Centre-Est de la Côte d’Ivoire. D’un coût total de 4,2 milliards de FCFA, il bénéficiera d’un financement de 3,3 milliards de FCFA (5 millions €), de la part du Fonds spécial du Nigéria (FSN), une des trois entités de la BAD. Ce projet sera axé sur l’appui à la production, la commercialisation et la transformation des principaux produits agricoles de la région.

Le second projet qui est relatif à la construction d’un pôle agro-industriel dans la région du Bélier (2PAI BELIER), située à environ 200 km au Nord d’Abidjan, sera appuyé à hauteur de 66 milliards de FCFA. Cette enveloppe financière englobe un prêt commercial de 64,36 millions € (42 milliards FCFA), un prêt concessionnel de 32,9 millions € (22 milliards FCFA) et en don de 4,3 millions € (2,8 milliards FCFA).

L’initiative nécessitera un investissement total de 81 milliards de FCFA et sera installée sur 2 000 hectares. Elle profitera aux filières agricoles porteuses notamment le riz, le maïs, le manioc, les légumes, les poissons ainsi que la filière porcine, et permettra la création d’environ 19 000 emplois permanents.

Outre ces deux projets d’envergure, 829 millions de FCFA (1,3 million €) iront au financement de la phase préparatoire du projet « Enable Youth » qui sera mis en œuvre en Côte d’Ivoire. Cette initiative lancée par la BAD vise à impulser une nouvelle dynamique à l’entrepreneuriat agricole en Afrique, par un soutien aux projets des jeunes dans les métiers agricoles.

Espoir Olodo

Le Qatar et le Maroc ont signé une convention de partenariat portant sur le projet de réalisation du barrage hydraulique Fask, sur l’Oued Sayad à environ 40 km à l’Est de la ville de Guelmim. Cet accord a été paraphé à Rabat par Abdallah Daoussari, l’ambassadeur du Qatar auprès du Maroc, Charafat Afilal, la ministre marocaine déléguée en charge de l’Eau et Mohamed Hassad, le ministre marocain de l’Intérieur.

Financé entièrement par le Qatar à hauteur de 150 millions $, le projet de réalisation du barrage de Fask sera mis en œuvre sur la période 2017-2025. Le barrage sera doté d’une capacité de retenue d’eau de 78 millions de mètres cube (m3) et permettra de régulariser 19 millions de m3 d’eau.

« Ce nouveau barrage, qui vient renforcer les ouvrages hydrauliques de la région, permettra la sécurisation de l’accès à l’eau potable pour toute la population de la région de Guelmim », a indiqué Charafat Afilal.

En outre, précise-t-elle, le barrage contribuera au développement de l’agriculture irriguée dans la plaine de Guelmim.

Espoir Olodo

La Banque mondiale a approuvé le décaissement d’une enveloppe de 248 millions $ (25,4 milliards de shillings kényans) en faveur du projet d’agriculture intelligente face au changement climatique qui sera mis en œuvre au Kenya.

D’une durée de 5 ans, le projet vise à augmenter la productivité agricole et contribuer au renforcement de la résilience de l’agriculture aux effets du changement climatique dans les petites exploitations agricoles et les communautés pastorales. Plus spécifiquement, le plan du projet comprend une assistance immédiate en cas de crise ou d’urgence et la mise en œuvre de pratiques agricoles intelligentes.

En outre, l’initiative portera sur le renforcement de la recherche dans le secteur des semences et sur la conception de solutions agricoles intelligentes. Elle s’accentuera également sur l’amélioration de la prévision et de la surveillance agro-météorologiques ainsi que sur le développement d’un système intelligent d’information du marché par le biais de l’utilisation d’un ensemble de données numériques.

Enfin, un dernier volet s’intéressera au financement des activités de coordination et de gestion du projet au plan national et à l’échelle des comtés du pays. Cette partie concernera notamment les budgets et plans de travail annuels qui seront élaborés dans le cadre du projet.

Espoir Olodo

La Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé qu’elle fournirait, sur 4 ans, une subvention de 21,4 millions $ à la Fondation mondiale pour la volaille (WPF) pour le financement d’un programme d’amélioration de la production avicole en Afrique. C’est ce que révèle internationalsupermarketnews.

Ce programme bénéficiera principalement à la Tanzanie et au Nigéria, en raison du taux relativement élevé de pénétration de la téléphonie mobile dans ces pays et de la coopération de leurs gouvernements, selon Randall Ennis, directeur général de la WPF.

Au terme de la mise en œuvre du programme, plus de 2,5 millions de familles en Tanzanie et au Nigéria devraient bénéficier d’une assistance et d’une formation approfondie. Cette formation portera notamment sur les bonnes pratiques qui permettront aux bénéficiaires d’élaborer des formules alimentaires convenant à une production avicole saine.

Dans cette logique, le programme devrait s’appuyer sur l’application mobile FreedMix développée en 2016, à cet effet, par le département de la science de la volaille de l’Université de Géorgie des USA, conjointement avec l’Association ghanéenne des éleveurs de volailles.

Outre le volet formation, le programme permettra de créer, d’après R. Ennis, plus de 1500 entreprises de femmes spécialisées dans l’approvisionnement en poussins en bonne santé aux petits éleveurs ruraux des pays bénéficiaires.

La Banque mondiale a débloqué 17 milliards de FCFA (27,6 millions $) pour le financement du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). C’est ce que rapporte l’APS. D’un coût total de 152 milliards de FCFA (248 millions $), le projet s’échelonne sur six ans et concerne 6 pays sahélo-sahariens dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

L’objectif du projet est d’améliorer l’accès aux moyens et services ainsi qu’aux marchés pour environ 2 millions de pasteurs et agropasteurs répartis dans les pays concernés et d’accroître leurs revenus. Plus précisément, il est orienté vers l’amélioration de la santé animale, la facilitation de l’accès aux marchés, et une gestion plus efficiente des ressources naturelles et des crises pastorales.

D’après les estimations de la Banque mondiale, les activités pastorales constituaient la principale source de revenus pour environ 50 millions de personnes vivant en Afrique subsaharienne, en 2015.

Espoir Olodo

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé hier, le décaissement d’une enveloppe de 67 milliards de FCFA (110 millions $) pour le financement du projet de construction d’un pôle agro-industriel dans la région du Bélier en Côte d’Ivoire. Ce montant est composé d’un prêt de la BAD de 42,2 milliards FCFA ainsi que d’un don et d’un prêt, respectivement de 2,8 milliards de FCFA et 21,8 milliards de FCFA du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêt de la BAD.

D’un coût total de 81 milliards de FCFA, le projet sera installé sur 2 000 hectares dans la région du Bélier, située à environ 200 km au Nord d’Abidjan. Le projet vise à «asseoir les conditions préalables à l’émergence d’un pôle agro-industriel au centre du pays, comme premier agropole pour transformer et moderniser l’agriculture ivoirienne», d’après Janvier Litse, Directeur Général du Bureau régional Afrique de l’Ouest de la BAD.

A cette fin, le projet sera axé sur la dynamisation des filières agricoles porteuses dont le riz, le maïs, le manioc, les légumes, les poissons et la filière porcine. Il prévoit de créer environ 19 000 emplois permanents et ambitionne de sortir 107 000 habitants de la région du seuil de pauvreté.

Le projet agro-industriel de la région du Bélier est cofinancé à hauteur de 14 milliards de FCFA par le gouvernement ivoirien et les bénéficiaires.

Le Fonds de développement agricole (FIDA) a accordé à la Mauritanie un don d’un montant de 21 millions $ en faveur du Projet de développement de filières inclusives (PRODEFI). L’accord financier a été paraphé jeudi à Rome, en Italie, par Mariem Aoufa, Ambassadeur de la Mauritanie en Italie et Représentant permanent auprès des agences des nations Unies, et Michel Mordasini, le vice-président du FIDA.

Ce projet, dont l’objectif est de contribuer à l’augmentation des revenus et à l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages pauvres, bénéficiera à 285 600 petits producteurs répartis dans six régions de la Mauritanie. Les femmes et les jeunes ruraux sont particulièrement concernés par le projet.

Pour rappel, le coût total du PROFEDI s’élève à 45,2 millions $. Outre le don du FIDA, le projet est cofinancé par le gouvernement mauritanien et le secteur privé national, respectivement à hauteur de 5 millions $ et 2 millions $. A ce cofinancement s’ajoute une contribution des bénéficiaires de l’ordre de 2,2 millions $. Les 15 millions $ restants seront apportés par diverses sources de financement ou par le biais d’un prochain cycle de financement du FIDA pour la Mauritanie devant s’échelonner sur la période 2019-2021.

Le Kenya a signé avec l’Inde, un accord qui lui octroie une ligne de crédit de 100 millions $ au profit de la mécanisation de son agriculture. C’est ce que rapporte The Economics times. La signature de l’accord a été effectuée par Uhuru Kenyatta, le président kenyan et Narendra Modi, le premier ministre indien.

« La signature de cet accord de crédit ouvrira une nouvelle dimension d’engagement », précise M. Modi. Et d’ajouter : « un arrangement à long terme avec le Kenya pour la production et l’exportation de légumineuses est en train d’être exploré et fait l’objet de discussions. Par ailleurs, « nous serions aussi contents de partager les bonnes pratiques dans l’agriculture organique avec les cultivateurs kenyans ».

Outre le volet mécanisation agricole, les deux pays collaborent pour augmenter la productivité de l’agriculture kenyane. « Une vaste coopération dans l’agriculture et la sécurité alimentaire est une priorité partagée », souligne le premier ministre indien.

La Banque africaine de développement (BAD) a lancé hier à Abidjan la phase pilote de son programme de formation des jeunes africains sur l’entreprenariat agricole baptisé « Agripreneur à Zéro Franc ».

Cette formation, qui s’achèvera le 23 décembre, vise à mettre à la disposition des jeunes africains les capacités techniques afin qu’ils puissent entreprendre dans les domaines de l’agriculture et de l’agrobusiness, même sans un soutien financier. 300 jeunes provenant de la Côte d’Ivoire, du Libéria et de Madagascar prendront part à cette formation et bénéficieront non seulement d’un accompagnement technique, mais aussi d’un coaching d’une durée de 6 mois pour la mise en route de leur entreprise.

« Nous pensons, avec l'ensemble de nos partenaires ici présents, que l’entrepreneuriat agricole est un puissant moyen qui permettra aux jeunes africains de nourrir le continent et de favoriser son développement », a expliqué Désiré Assipo, directeur général de la Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le développement économique (FAFEDE), une ONG qui dispensera la formation aux jeunes Ivoiriens.

Pour rappel, le programme « Agri preneur à Zéro franc » de la BAD s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie pour l’emploi des jeunes en afrique (SEJA). Cette dernière vise à promouvoir l’emploi et l’entreprenariat et ambitionne de créer 25 millions d’emplois pour les jeunes au cours de la prochaine décennie.

 
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