Le Fonds international de développement agricole (FIDA) débloquera 31 millions $ en faveur du Projet d'appui au développement agricole et à l'accès au marché (PADAAM) qui sera mis en œuvre au Bénin.
L’accord de financement a été paraphé par Romuald Wadagni, ministre béninois de l'Economie et des Finances et Gilbert Houngbo, président du FIDA.
D’un coût global de 104,4 millions $, cette initiative ambitionne de réduire les importations de produits agricoles et la pauvreté au niveau des petits exploitants en améliorant leurs revenus. Elle devrait permettre de toucher 51 000 ménages ruraux, d’augmenter la production ainsi que la commercialisation de produits agricoles phares comme le riz, le maïs et le manioc.
En outre, le PADAAM participera à l’amélioration de la résilience des exploitants à travers l’installation d’un système d’assurance. Parmi les impacts attendus du projet, figurent notamment l’aménagement de 2 500 hectares de bas-fonds et la construction de 250 km de pistes agricoles.
Les principales zones ciblées sont les départements des Collines, du Couffo, du Plateau, du Zou, du Mono, de l’Ouémé et de l’Atlantique.
Le PADAAM sera également financé par le gouvernement béninois (9,8 millions $), le secteur privé (5,6 millions $) et le Fonds de l'OPEP pour le développement international (10 millions $).
Pour rappel, l’agriculture fournit 32,7% du PIB du Bénin.
La Banque mondiale a accordé un crédit de 25 millions $ en faveur du projet de transformation de la petite agriculture et de revitalisation de l’agrobusiness (STAR-P) qui sera mis en œuvre au Liberia.
Cette enveloppe qui sera débloquée via l’Association internationale de développement (IDA) vise à améliorer la productivité agricole et la commercialisation par les petits exploitants, en facilitant les investissements privés dans les chaînes de valeur du riz, de l’huile de palme et de l’horticulture.
Le projet entend également renforcer les liens productifs entre les petits exploitants et des entreprises actives dans l’agrobusiness.
Il devrait profiter directement à 17 500 personnes réparties dans les comtés de Lofa, Nimba, Margibi, Bomi et Grand Cape Mount.
D’après la Banque mondiale, l’agriculture fournit environ 34% du PIB du Liberia et génère des revenus pour environ deux tiers de la population.
Espoir Olodo
La Banque mondiale a annoncé, le 18 décembre dernier, l’octroi d’une enveloppe de 50 millions $ au profit du développement des technologies agricoles en Angola et au Lesotho.
Cet appui ira au Programme de productivité agricole pour l’Afrique australe (APPSA), actuellement en cours dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et visant également le Malawi, le Mozambique et la Zambie.
L’initiative est orientée autour de trois axes que sont la production et la diffusion de technologies agricoles, le renforcement des centres régionaux de leadership et la coordination et la facilitation.
Elle devrait permettre de réduire les écarts de productivité agricole entre les deux pays participants et les autres pays de la région, à travers des investissements additionnels dans l'adaptation et la dissémination de technologies.
Pour rappel, l’agriculture est la principale source de subsistance pour environ 70 % de la population de la SADC.
Espoir Olodo
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Sénégal ont signé un accord de financement en faveur de la seconde phase du Programme de développement agricole et d'entrepreneuriat rural (PADAER II).
D’un coût total de 72,4 millions $, l’initiative bénéficiera d’un prêt de 46,3 millions $ et d’un don de 500 000 $ de la part du FIDA.
Elle vise à booster la production et la commercialisation du riz, du maïs, du fonio et des petits ruminants et à appuyer certains produits complémentaires comme le mil, le sorgho et la banane.
Pour parvenir à cet objectif, le PADAER II s’attèlera à l’accompagnement des producteurs sur le plan de l’accès au crédit agricole, de la maîtrise des services financiers et améliorera les aménagements hydroagricoles et les infrastructures pastorales.
Il s’investira aussi dans la formation des organisations de producteurs et le renforcement du programme d’assurance climatique indicielle déployé lors de la première phase. Environ 43 700 ménages ruraux répartis dans les régions de Kédougou, Kolda, Matam et Tambacounda devraient profiter des bénéfices liés au projet.
Pour rappel, l’agriculture emploie environ 60% de la population active du Sénégal et l’élevage fournit des moyens d’existence pour environ 30% des ménages en milieu rural d’après la BAD.
Espoir Olodo
Le conglomérat soudanais DAL Group a bénéficié d’un prêt de 75 millions $ de la part de la Banque africaine de développement (BAD), pour le développement de ses activités dans l’agroalimentaire.
D’après l’institution bancaire, cet investissement devrait renforcer l’intégration verticale du groupe dans les chaînes de valeur agricoles et favoriser l’expansion de ses capacités de transformation et d’emballage.
Ce soutien devrait également permettre au groupe d’adopter les nouvelles technologies et diversifier son offre.
« En s’associant avec DAL Group, la Banque capitalisera sur le fort potentiel agricole du Soudan ainsi que sur l’expérience et la résilience d’une entreprise privée qui a une expertise avérée et une connaissance profonde de l’environnement des affaires du pays uniquement.», explique Atsuko Toda, directeur du développement rural et de la finance agricole pour la BAD.
DAL group possède outre l‘agriculture, des opérations dans l’énergie, les mines, l’éducation et l’immobilier. Avec près de 5 500 employés, le groupe couvre près de 90% du territoire soudanais.
Espoir Olodo
La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué, le jeudi dernier, une enveloppe de 163,12 millions d’euros au Bénin pour l’aménagement de la principale route cotonnière reliant Djougou à Banikoara, d’une longueur de 209,68 km, dans le nord-ouest du pays.
Cet appui financier se décompose en deux prêts de 119,93 millions d’euros et de 43,19 millions d’euros, respectivement octroyés par la BAD et l’Africa Growing Together Fund (AGTF).
La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de réduire la durée de traversée dudit tronçon pour les usagers, d'accroître le trafic et de faire baisser les coûts logistiques pour les opérateurs de la filière coton.
« Le potentiel de production cotonnière et d’industrialisation dans la zone du projet est important. Aussi, la réalisation de cette route attirera de nouveaux investisseurs dans les secteurs de la production, de la transformation et de l’exportation du coton », explique Serge N’Guessan, directeur général adjoint pour l’Afrique de l’Ouest de l’institution bancaire.
D’après la BAD, la filière coton fournit 13% du PIB et procure 80% des recettes d’exportation du Bénin.
Espoir Olodo
Le gouvernement angolais a lancé, hier, le Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), d’un coût global de 230 millions $, rapporte Macauhub.
D’une durée de 6 ans, cette initiative concernera dans sa première phase les zones favorables à l’agriculture dans les provinces de Malanje, Kwanza Norte, Kwanza Sul et, dans sa seconde phase, celles de Huambo, Bié, Luanda, Benguela, Huila, Bengo et Uíge.
Avec pour objectifs d’impulser le développement agricole et d’accroître les revenus des producteurs, le projet comprendra 4 composantes.
La première d’un coût de 80 millions $ s’accentuera sur le développement de l’agrobusiness et mènera des actions de soutien à la production agricole et à la commercialisation.
D’un coût de 100 millions $, la seconde s’orientera vers le développement et l’amélioration de l’infrastructure en ciblant particulièrement les routes rurales et les canaux d’irrigation.
L’avant-dernière composante couvrira le renforcement institutionnel et de l’environnement des affaires (35 millions $) tandis que la dernière sera relative à la gestion, le suivi et l’évaluation (15 millions $).
Le PDAC bénéficiera de l’appui de nombreux partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), indique Carlos Alberto Jaime Pinto, secrétaire d’Etat à l’Agriculture.
Espoir Olodo
Entre 2007 et 2017, la BAD a accordé un appui financier de plus de 120 millions $ au secteur agricole mozambicain. D’après un rapport spécial sur le pays d’Afrique australe, l’institution financière indique que cette enveloppe a été déboursée au profit de 9 opérations.
S’agissant de l’impact de cet investissement, la BAD souligne que près de 240 000 personnes ont bénéficié d’une amélioration dans leur activité agricole et que 25 000 producteurs ont été formés à des technologies agricoles améliorées.
En outre, précise la banque panafricaine, 90 km de routes ont été construites ou réhabilitées dans les zones de production agricole et plus de 16 000 hectares de terres agricoles ont amélioré leur gestion de l’eau.
Selon la BAD, l’agriculture fournit 24% du PIB et emploie 70% de la population active du Mozambique. Principalement de subsistance, l’activité agricole n’utilise que 20% des 36 millions d’hectares de terres arables que possède le pays.
Espoir Olodo
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le gouvernement burkinabè lanceront aujourd’hui le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA).
L’initiative qui sera dévoilée en marge d’un atelier organisé par les deux parties, cible quatre filières que sont le riz, le maraîchage, le sésame et le Niébé. Elle vise à accroître la productivité des petits exploitants agricoles et contribuer à une amélioration de la sécurité alimentaire ainsi que des revenus des populations des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts Bassins.
Environ 57 000 ménages devraient bénéficier d’un appui à la production, d’un coup de pouce pour l’établissement ou le renforcement de leurs microentreprises et d’un appui au développement des filières.
« Le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) s’inscrit dans la droite ligne du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui entend dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », a affirmé Jacob Ouédraogo (photo), ministre burkinabè de l’Agriculture.
Le PAPFA a un coût global de 71,7 millions $, dont 38 millions $ proviendront du FIDA, 20 millions $ du Fonds de l’OPEP pour le développement international et 6,4 millions $ du gouvernement burkinabè.
Espoir Olodo
En Angola, la première phase du projet de développement de l’agriculture familiale (Samap) sera lancée en 2019, indique l’Agence angolaise de presse (Angop).
Cette initiative d’un coût total de 68,6 millions $ concernera les municipalités de Caconda, Cacula, Caluquembe, Chicomba et Chipindo, localités des parties orientale et septentrionale de la province de Huila.
Elle vise à appuyer les petits exploitants dans les domaines de la production et de la commercialisation de même qu’au niveau des pratiques agricoles.
Le projet durera 12 mois et devrait bénéficier à près de 86 460 ménages ruraux. Il est cofinancé par le Fonds international de développement agricole (FIDA).
L’agriculture fournit 12% du PIB angolais d’après l’USDA.
Espoir Olodo
Le Japon a accordé une enveloppe de 5 millions $ visant à appuyer un programme de nutrition qui sera mis en œuvre dans les régions Ashanti et du Nord, rapporte le quotidien d'information Graphic Online.
Cette initiative qui sera lancée l’année prochaine, touchera dans sa phase initiale 22 000 femmes enceintes et allaitantes et concernera 29 000 femmes supplémentaires en 2020.
Les bénéficiaires se verront attribuer des tickets électroniques qui leur permettront de recevoir des aliments spéciaux à base d’ingrédients produits localement.
« Le Japon est déterminé à aider dans la résolution des problèmes de nutrition et de santé, étant donné qu’ils jouent un rôle crucial dans la sécurité humaine.», a affirmé Tsutomu Himeno, Ambassadeur du Japon près le Ghana.
« Ce soutien renforcera les efforts nationaux menés dans le cadre de la résolution du triple fardeau de la malnutrition, la déficience en micronutriments et le surpoids et l’obésité.», a souligné pour sa part Rukia Yacoub, directrice du PAM pour le Ghana.
Espoir Olodo
Le jeudi dernier, le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS) a été lancé à Ouagadougou de concert avec la Banque mondiale, les gouvernements concernés et le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans la région. C’est ce que rapporte Sidwaya.
Cette initiative cible 6 pays à savoir le Mali, le Sénégal, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie.
D'une durée de 6 ans, elle vise à accroître l’utilisation des ressources en eau de la zone, en vue d'aboutir à terme, à un million d'hectares irrigués au Sahel d'ici 2020.
Appuyé à hauteur de 170 millions $ par la Banque mondiale, le PARIIS entre dans le cadre des ambitions se rapportant à l’agriculture irriguée, formulées dans la déclaration de Dakar 2013.
Espoir Olodo
Au Burkina Faso, la région de Loumbila, au Nord-Est de Ouagadougou, a bénéficié d'un prêt de 8 millions $ de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) pour son usine de transformation de fruits et légumes. L’information a été rapportée par l’Agence de presse africaine (APA).
L’accord financier a été paraphé le vendredi dernier par Rosine Sori-Coulibaly, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et Bashir Mamman Ifo, président de la BIDC.
L’enveloppe permettra entre autres, de mettre sur pied, des centres de prétraitement de la tomate, de finaliser les travaux de construction et d’autonomiser certaines opérations de production dans l’usine.
Avec ce nouvel appui financier, la BIDC porte à 23,3 millions $, sa contribution à la mise en œuvre de ce projet. D’après les estimations de la BAD, l’agriculture contribue pour environ 40% du PIB du Burkina Faso.
Espoir Olodo
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a annoncé, le 17 octobre dernier, l’octroi d’une enveloppe de 37 millions $ en faveur de la République démocratique du Congo (RDC). Ce montant ira à l’élaboration ainsi qu’au financement d’un nouveau programme d’appui à l’agriculture et au monde rural, qui seront effectués, d’ici le début de l’année 2019.
Ce soutien du FIDA au second pays le plus vaste du continent africain marque le redémarrage des activités de l’organisation après deux années de suspension.
Dans le cadre de ce nouveau chapitre des relations entre les deux partenaires, le FIDA a levé la suspension du décaissement de trois projets agricoles. Il s’agit du Programme intégré de réhabilitation de l'agriculture dans le Maniema, du Programme d'appui aux pôles d'approvisionnement de la ville de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers et du Programme d'appui au secteur agricole du Nord-Kivu.
Pour rappel, la RDC dispose d’énormes potentialités pour son développement agricole avec 80 millions d’hectares de terres arables, 145 millions d’hectares de forêts et un potentiel de captures estimé à 700 000 tonnes de poissons par an.
Espoir Olodo
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.