(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’exécutif lâchera du lest sur l’embargo imposé depuis le 24 février dernier sur l’exploitation des forêts communautaires et publiques.
En lieu et place de l’interdiction totale décrétée pour enrayer le défrichement, la coupe et la récolte de bois seront autorisées sous réserve de confirmation et de vérification de la source et de l’origine, a annoncé le Ministère de l’Environnement et de la Foresterie.
Cette décision sonne comme un soulagement pour les grandes plantations de thé (40% de la récolte totale) qui dépendent du bois de chauffe dans le processus de séchage de la feuille dont le Kenya est le premier exportateur mondial.
Le Kenya a produit 439 000 tonnes de thé et en a tiré des recettes en devises d'environ 1,3 milliard de shillings en 2017.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.