(Agence Ecofin) - Au Kenya, les tensions entre les USA et l’Iran posent un nouveau casse-tête pour la filière thé. En effet, de nombreux observateurs redoutent que l’escalade réduise considérablement l’appétit des négociants pour la feuille kenyane alors même que ceux-ci sont déjà contraints par des contrôles de changes très stricts.
« Certains gros acheteurs seront certainement effrayés par la vente de la feuille sur le marché iranien en raison des craintes d’attaques qui se répercuteront négativement sur leur chiffre d’affaires », confie à Businessdailyafrica, Gideon Tiwei, spécialiste des enchères du thé. Alors que le volume écoulé sur le marché iranien a déjà baissé d’environ 10 % en 2019, certains analystes craignent que cette tendance se poursuive en 2020.
Pour le Kenya, le manque à gagner est important dans la mesure où l’Iran est le marché le plus rémunérateur pour sa feuille avec le kilogramme revenant à 400 shillings (4 $).
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