Ethiopie : Abiy Ahmed, tolérance zéro pour les violations des droits de l’Homme

(Ecofin Hebdo) - Le premier ministre éthiopien vient de s’engager à traduire en justice toutes les personnes reconnues coupables de violations de droits de l’Homme.

 

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Éthiopie : Abiy Ahmed veut voir derrière les barreaux toute personne coupable de violation des droits de l’Homme

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s’est engagé mercredi à traduire en justice les auteurs de violations des droits de l’Homme, dans le cadre d’une grande campagne de lutte contre les atteintes aux droits de l’Homme dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Dans un communiqué de presse publié mercredi soir par son bureau, M. Ahmed a souligné que la réforme en cours en Ethiopie avait comme but ultime de mieux protéger les droits de ses citoyens, ce qui implique également de traduire tous les criminels en justice.

Le Premier ministre, qui a promis une réforme en profondeur du gouvernement, avec une attention particulière accordée à la protection des prisonniers et du grand public en général, a souligné que “les actes inhumains du passé ne se reproduiraient pas sous le gouvernement actuel”.
Les propos de M. Ahmed surviennent quelques jours après l’arrestation de deux hauts responsables du renseignement, suite à des accusations d’atteintes aux droits de l’Homme.

Le bureau du Procureur fédéral d’Ethiopie a révélé au début de la semaine que les deux individus en question, des agents du Service national de renseignement et de sécurité d’Ethiopie (NISS), avaient été impliqués dans plusieurs graves violations des droits de l’Homme au cours des dernières années.

Le mois dernier, les autorités éthiopiennes ont arrêté plus de 60 hauts responsables de l’armée et du renseignement suite à des accusations d’atteintes aux droits de l’Homme et de corruption à grande échelle.

Parmi les individus arrêtés, figurent notamment Yared Zerihun, ex-directeur adjoint des services de renseignement, et Kinfe Dagnew, ancien dirigeant de la Metal Engineering Corporation (MeTEC), un conglomérat lié à l’armée.

Au cours des dernières années, le NISS a été accusé d’avoir torturé et assassiné nombre de dissidents et de rebelles. L’arrestation des hauts responsables et d’un certain nombre d’agents des services de renseignement est en conséquence considéré comme faisant partie de la campagne gouvernementale de lutte contre la corruption à grande échelle et les violations des droits de l’Homme.

Le mois dernier, l’Ethiopie a émis un mandat d’arrêt contre Getachew Assefa, un ancien responsable du renseignement aujourd’hui en fuite, après des allégations d’atteintes aux droits de l’Homme. M. Assefa a dirigé le NISS jusqu’en juin 2018.

Cette campagne fait partie des mesures promises par le nouveau gouvernement de M. Ahmed, qui a pris ses fonctions en avril 2018.

https://africandailyvoice.com/2018/12/13/ethiopie-abiy-ahmed-derriere-barreaux-toute-personne-coupable-violation-droits-homme/

 

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