(Agence Ecofin) - La Commission de la concurrence d’Afrique du Sud a publié son enquête sur l’état du marché de la data en Afrique du Sud. Selon les conclusions de cette étude engagée en août 2017, suite aux nombreuses plaintes des consommateurs sur la cherté de l’accès à Internet dans le pays, il ressort que les pauvres payent l’accès à Internet plus cher que les nantis.
« Une évaluation des prix de détail de tous les opérateurs de téléphonie mobile montre que les consommateurs de petits forfaits de données, généralement plus pauvres, payent inexplicablement plus cher sur la base du mégaoctet ou gigaoctet », révèle la Commission de la concurrence.
Afin d’entretenir le flou autour de cette surfacturation, la Commission de la concurrence indique que les opérateurs de télécoms préfèrent plutôt utiliser des promotions et des données gratuites plutôt que d’être transparents dans les tarifs pratiqués. En conséquence, peu de consommateurs savent ce qu’ils paient vraiment par mégaoctet. Les opérateurs de téléphonie mobile MTN et Vodacom sont d’ailleurs accusés d’appliquer des prix plus élevés en Afrique du Sud que dans les autres pays dans lesquels ils opèrent.
Selon le benchmarking international, les prix des données prépayées mobiles en Afrique du Sud sont élevés par rapport à d'autres pays africains et à plusieurs pays dans le monde. Cependant, les tarifs data en Afrique du Sud sont plus abordables que ceux des pays du BRICS (organisation économique regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
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