(Agence Ecofin) - En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi (photo) a promulgué, le 1er septembre dernier, la loi portant sur la réglementation de la presse et des médias.
Très décriée, cette dernière autorise une surveillance plus stricte des personnes détenant les comptes les plus influents sur les réseaux sociaux.
Selon cette nouvelle loi votée par le Parlement en juillet, malgré un énorme tollé, toute personne affichant plus de 5 000 abonnés sur un blog ou sur les réseaux sociaux, pourra désormais faire l’objet d’une surveillance du gouvernement.
Malgré les nombreux appels lancés par les organisations de défense de la liberté d’expression, la loi sera bientôt appliquée par les autorités.
Alors que les journalistes locaux ont presque perdu toute la liberté nécessaire à l’exercice de leur métier, c’est au tour des activistes de la toile de faire l’objet d’une censure gouvernementale à laquelle rien ne semble pouvoir s’opposer.
Servan Ahougnon
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.