(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, la gestion de la crise énergétique par les autorités sera moins efficace en raison des séries de délestages mises en œuvre en Afrique du Sud. Le Zimbabwe qui est en proie à un déficit énergétique de plus de 1 000 MW a réussi à négocier l’importation de 400 MW d’électricité de l’Afrique du Sud. Une opération dont le coût a été estimé à 14 millions $ par mois, mais qui coûte en réalité 23 millions $ selon le régulateur du secteur.
Cependant, l’Afrique du Sud met en œuvre depuis hier, sur l’ensemble de son territoire, une série de délestages de 14 heures. De niveau 2, ces délestages ont privé le réseau électrique de 2 000 MW d’électricité à cause de l’indisponibilité de certaines unités de production.
En outre, prévus pour s’étendre sur une journée, ils viennent d’être reconduits, sans que la compagnie ne puisse préciser le délai d’un retour à la normale de la situation.
« Le déclin des exportations qui en découlera induira une augmentation des délestages », a donc averti Fullard Gwasira, la porte-parole de la ZESA, la compagnie électrique zimbabwéenne. Rappelons que même avec les importations, le Zimbabwe mettait en place des délestages qui pouvaient s’étendre jusqu’à 18 heures par jour.
Gwladys Johnson Akinocho
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