(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, la société publique du pétrole et du gaz (Petro SA) a alerté le parlement sur le risque que les réserves nationales de gaz ne soient plus suffisantes pour approvisionner sa raffinerie gas-to-liquid (GTL) de Mossel Bay, d’ici la fin de l’année prochaine.
« Les réserves sont en passe de s'épuiser, d'ici décembre 2020, et il n'existe toujours pas de solution technico-économique durable à long terme pour la raffinerie gas-to-liquid », indique un exposé de Petro SA.
L’usine de GTL traite principalement du gaz qu’elle transforme en produits pétroliers comme du gasoil ou encore du diesel. La production sud-africaine de gaz est alimentée par quelques champs de taille marginale, dont E-M et F-A qui est situé dans le bloc 9 du bassin de Bredasdorp.
Aujourd’hui, la raffinerie fonctionne bien en deçà de sa capacité nominale de 45 000 barils par jour, avec un rendement journalier de 36 000 barils. Cette production est prévue pour chuter rapidement dans les prochains mois pour défaut d’approvisionnement en amont.
Actuellement, l’usine qui est l’une des plus grandes de ce type au monde est proche de flux de trésorerie négatifs, ce qui augmente ses coûts d'exploitation et l'empêche de financer ses plans à long terme.
Olivier de Souza
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