(Agence Ecofin) - Au cours d’un entretien accordé, ce 27 octobre 2016, à la radio chaine 3, Mohamed Habib (photo), le président-directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, a déclaré que la société est techniquement prête pour le paiement mobile. Maintenant, son attention est tournée vers l’Assemblée Nationale où le texte législatif qui encadre cette activité financière sur mobile sera bientôt discuté.
Pour Mohamed Habib, le paiement mobile est très important pour parvenir à la dématérialisation financière et au développement de l’économie numérique que recherche le gouvernement. Certes, l’e-paiement est déjà effectif mais, à travers cet outil, « c’est une couche de la population qui sera concernée par la dématérialisation du paiement (…) Si tous les Algériens n’ont pas un compte en banque ou un compte postal, ils ont, par contre, une ligne mobile », a expliqué le patron de la branche mobile d’Algérie Telecom.
Mobilis a préparé son service de paiement mobile en partenariat avec la Banque Nationale d’Algérie. Tous les tests techniques effectués pour s’assurer du bon fonctionnement du service Mobile Money ont été un succès.
L’Algérie figure parmi les rares pays d’Afrique où le Mobile Money, pourtant développé chez ses voisins de la zone Maghreb et en Afrique subsaharienne, n’est pas encore une réalité. En 2015, Ooredoo, en partenariat avec la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR), a pu introduire le mobile dans les activités bancaires de ses abonnés en lançant un service de Mobile Banking.
Contrairement au Mobile Money, le Mobile Banking ne permet pas le transfert d’argent d’un compte mobile vers un autre. Il donne plutôt la possibilité de suivre son activité bancaire et de contrôler ses opérations bancaires depuis son mobile.
Muriel Edjo
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