(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile MTN est actuellement sous pression en Ouganda.
Quelques jours après l’expulsion de quatre de ses hauts cadres, soupçonnés d’activités « subversives » dont l’espionnage, la société est cette fois dans le viseur de la Commission des communications d’Ouganda (UCC) qui n’exclut pas des sanctions si elle est déclarée coupable de violation de ses directives opérationnelles.
En marge d'une réunion des parties prenantes de la Communautés des Etats de l’Afrique de l’Est, le 18 février 2018, Godfrey Mutabazi (photo), le directeur exécutif de l'UCC, a révélé que le régulateur télécoms enquête actuellement sur cette question, conjointement avec les agences de sécurité. Il a souligné qu’ « il y aura une action punitive en cas d'infraction », conformément à la loi de 2013 qui stipule que la commission est mandatée pour suspendre ou révoquer la licence d'un opérateur s'il est reconnu coupable d'infraction grave et répétée à des conditions définies.
En son article 41 alinéa (C), la UCC Act de 2013 stipule que le régulateur télécoms peut suspendre ou révoquer une licence délivrée lorsque l’exploitant exerce ou soutient des activités équivalant à une infraction de trahison selon la loi pénale.
Actuellement, MTN n’a pas encore renouvelé sa licence télécoms. Les négociations autour de cette question ont déjà été engagées depuis octobre 2018, mais tardent à être finalisées.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.