(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Safaricom réclame à son concurrent Telkom le paiement d’une dette de 12,5 millions USD avant sa fusion avec Airtel. Selon Bloomberg qui rapporte l’information, l’opérateur leader a d’ailleurs demandé à l’Autorité des communications (CA) du Kenya de n’approuver l’opération de fusion qu’après le règlement de cette.
D’après Michael Joseph (photo), le président-directeur général de Safaricom, l’argent réclamé représente des impayés pour services rendus, notamment l’interconnexion, la colocation, la fibre optique.
Safaricom a aussi demandé au régulateur télécoms une meilleure répartition du spectre de fréquence. Avec la fusion de Telkom et Airtel, Michael Joseph – qui craint que la nouvelle entité formée détienne plus de spectre de fréquence que Safaricom qui a pourtant quasiment le double de consommateurs de ses deux concurrents réunis – a réclamé une « égalité de traitement en ce qui concerne les licences et les opérations ».
Réagissant à la requête de Safaricom relative à la dette, Telkom a indiqué que la fusion envisagée n’affectera en rien son remboursement. L’opérateur télécoms détenu à 40 % par l’Etat a déclaré qu’elle augmenterait au contraire la capacité de remboursement de l’entreprise.
« Comme d'habitude dans de telles transactions, de nombreux autres fournisseurs ont déjà signé les documents requis pour transférer légalement leur dette à l'entité fusionnée », a expliqué Telkom.
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