(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le projet Waterberg hébergerait 19,5 millions d’onces de palladium, platine, or et rhodium (4E), exploitables sur 45 ans. C’est ce que rapporte, cette semaine, la compagnie Platinum Group Metals dans une étude de faisabilité définitive (DFS) qui a mis à jour les estimations de ressources.
Selon les résultats de l’étude, le projet pourrait produire annuellement 420 000 onces de 4E, en plus de 16,7 millions de livres de nickel et de cuivre. Pour le développer, il faudra à Platinum Group Metals et ses partenaires un capital d’environ 874 millions $.
L’étude a estimé à 982 millions $ la valeur actuelle nette après impôts du projet, et à 20,7% son taux de rentabilité interne. Notons qu’elle a basé ses estimations sur des prix du platine à 980 $/oz, du palladium à 1 546 $/oz, de l’or à 1 548 $/oz et du rhodium à 5 036 $/oz.
« La DFS donne un aperçu clair de la nature de classe mondiale du gisement de palladium Waterberg et conclut qu'il peut être l'une des plus grandes mines de métaux du groupe platine entièrement mécanisées et à faible coût dans le monde », a commenté le PDG de la compagnie R. Michael Jones.
Il a précisé que le projet créera 1 100 nouveaux emplois hautement qualifiés et que les partenaires investiront dans la formation locale, ainsi que la modernisation de l’infrastructure de distribution d’eau de la localité.
Le projet Waterberg est une coentreprise entre Platinum Group Metals, Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC), Hanwa, Mnombo Wethu Consultants et Impala Platinum.
Louis-Nino Kansoun
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