(Agence Ecofin) - Selon l’Association internationale de l’étain (ITA), la demande du métal dans l’industrie des batteries lithium-ion devrait croître à l’horizon 2030, à un volume annuel de 60 000 tonnes. Cela s’expliquerait par la croissance prévue des ventes de véhicules électriques qui augure déjà de perspectives d’augmentation de la consommation d’autres matières premières comme le lithium, le graphite ou encore le nickel.
L’étain, principalement utilisé pour faire de la soudure dans l’industrie électronique, fait l’objet de nouveaux usages notamment dans les matériaux d’électrodes d'anodes à haute capacité, mais aussi à l'état solide et dans les cathodes.
La demande pour chacune de ces trois technologies de matériaux anodiques mises en évidence pourrait atteindre entre 10 000 et 20 000 t/a d'ici 2030 si elles gagnent des parts de marché dans un marché hautement concurrentiel. Cela pourrait au moins doubler d'ici 2050.», a déclaré le groupe
Si l’ITA n’a pas donné de prévision pour la consommation globale du métal en 2030, elle prévoit une demande de 357 000 tonnes pour cette année. L’organisme s’attend à un excédent de 500 t d’étain cette année, comparativement à un déficit de 7 500 t en 2018, principalement en raison de la faiblesse de la demande sur le marché chinois de pointe.
D’après la Banque mondiale, trois pays africains faisaient partie du top 13 des plus grands producteurs d’étain au monde en 2016, en l’occurrence la RDC, le Nigéria et le Rwanda. D’autres nations du continent possèdent de l’étain, notamment la Namibie ou encore le Maroc.
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