(Agence Ecofin) - L’ARP, le parlement tunisien, l’a adopté le mardi 9 octobre 2018. Un évènement salué par le président du parlement, Mohamed Ennaceur (photo), qui le qualifie de révolutionnaire.
« Cette loi nécessite un long souffle et un bon suivi.», a-t-il notamment déclaré.
Cette loi, qui criminalise les propos racistes, l’incitation à la haine et les discriminations, est « un tournant très important dans l’histoire de la Tunisie, équivalent à l’abolition de l’esclavage. C’est un pas de géant mais il reste beaucoup à faire pour concrétiser cette loi dans une société où il y a du racisme envers les 10% de Tunisiens noirs et les Africains sub-sahariens, qui souffrent d’insultes et d’attaques parfois violentes », a pour sa part réagi le président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, Messaoud Romdhani, selon des propos rapportés par l’AFP.