(Agence Ecofin) - La poursuite en justice engagée par Norilsk Nickel contre BCL Ltd et l’Etat, suite à l’annulation de la transaction portant sur la mine Nkomati, décourage les potentiels intéressés par un rachat de la compagnie publique de cuivre et de nickel.
Suite à des difficultés financières, BCL avait été placée en liquidation provisoire de 4 mois, en octobre dernier, le temps que le gouvernement trouve un potentiel acheteur.
«Nous avons suscité un vif intérêt chez de nombreux acheteurs, mais la poursuite engagée par Norilsk complique les choses», a déclaré à Reuters le liquidateur Nigel Dixon-Warren. Il a expliqué que le principal problème portait sur les 271 millions $ que réclame la société russe dans le cadre de la transaction annulée.
Si la période de liquidation a été prolongée de six mois, le gouvernement envisage désormais une seconde option de vente pour BCL, celle de vendre séparément les actifs de la compagnie.
«Notre priorité est toujours d'essayer de vendre BCL en tant qu’entreprise en activité, mais si cela échoue, nous pouvons maintenant vendre séparément les actifs, y compris la fonderie et les puits de mine», indique M. Dixon-Warren. Il a notamment souligné le grand intérêt suscité par la mine de nickel de Tati, achetée à Norilsk.
Louis-Nino Kansoun
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Accra, Ghana