(Agence Ecofin) - Annoncé cette semaine à grand renfort de communiqués de presse, l’Afro se présente comme « la première cryptomonnaie panafricaine pour accompagner le développement du continent ». Le lancement est signé par la Fondation Afro, une « fondation suisse », basée à Genève et représentée par un certain Dawood Nadabah.
Toutefois, à ce jour, cette fondation ne figure ni au Registre suisse du Commerce, ni au Registre suisse des fondations. Dawood Nadabah n’a aucune existense sur le web et le numéro de téléphone mentionné sur le site officiel (afrofoundation.org) « n’est pas en service ».
Contacté par l’agence Ecofin, le service de presse de cette fondation explique que les démarches d’enregistrement seraient en cours, mais ne semble pas en mesure de fournir davantage de précisions, ni de références concernant les fondateurs qui l’ont mandaté.
Cette entité « en cours de régularisation » revendique pourtant avoir émis, il y a 6 mois, « 750 milliards d’AFROS » et ceci « en corrélation avec le PIB et la masse monétaire du continent, soit symboliquement l’équivalent de 600 AFROS par habitant » annoncent les très mystérieux promoteurs de cette initiative « en faveur du développement de l’Afrique ».
Avis aux aventuriers…
Dominique Flaux
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »